dLive accompagne Therapie Taxi au Zénith de Paris commenter news la boite noire du musicien


Publié: 23 février 2022

Lors du dernier concert de Therapie Taxi, nous avons pu rencontrer et interviewer les ingénieurs du son Antoine Guest et Julien Bar qui ont utilisé deux consoles Allen & Heath dLive.

Nous avions déjà eu la chance d'interroger Antoine en 2018, aux commandes de sa dLive S5000, pendant la tournée des festivals du groupe Therapie Taxi. Cette fois-ci, deux consoles dLive ont été mobilisées, une dLive S5000 en façade et une dLive S7000 aux retours.

Notre ingénieur d'applications leur a posé la même et unique question : "Pouvez-vous nous décrire ce que vous appréciez particulièrement sur les dLive ?"

 

On retrouve tout d’abord Antoine Guest à la régie façade devant sa S5000 :

Antoine Guest.

"Tout est facile d’accès et simple à mettre en place sur cette console, je n’utilise quasiment que les processings internes qui me satisfont parfaitement. 

Le Pitch Shift me crée de belles harmonies sur les voix, permettant de souligner les refrains par exemple. Pour les backing vocals, ma préférence va au doubleur ADT. Cet ADT fonctionne également très bien sur des sons de guitare.

La Reverb Hall est parfaite pour les fins de phrase. Pour les basses, je trouve le générateur de grave "mortel" dans l’infra !

Bien sûr, les émulations de compresseurs permettent de "typer" le rendu en fonction des sources. J’adore le Mighty, que j’utilise sur un groupe en parallèle, qui crée des harmoniques intéressantes sur la batterie.

Le 16T est un super compresseur de voix. Toujours concernant les voix, le DYN8 me permet de bien contrôler les sifflantes, car j’aime ensuite apporter pas mal d’air à l’égaliseur".

 

 

 

 

 

Puis c’est au tour de Julien Bar de nous dévoiler son approche de la S7000 en retours :


 

Julien Bar et Lisa Foncourbe

"Tout d’abord, je trouve la dLive hyper fiable. Je n'ai rencontré aucun souci de fonctionnement après une bonne centaine de dates, dont des festivals, les camions trop froids ou trop chauds … .

Ensuite, elle est très souple. J’ai énormément utilisé les possibilités de routing avancé pour créer le système de monitoring idéal. Ainsi chacun d'entre nous, techniciens du plateau, régisseurs, backliners, bénéficions d’un mix musique qui est "ducké" à chaque fois que quelqu’un souhaite nous parler. Idem pour mon PFL. Aucun message n’est passé à la trappe pendant toute la tournée !

Concernant les effets, j’ai trouvé le doubleur ADT assez terrible pour élargir les voix dans les ears. Couplé au Pitch Doubler, on obtient un résultat hyper dense auquel les musiciens s’habituent très vite !

Je trouve le compresseur RMS de base très convaincant même s’il m’arrive d’aller chercher des couleurs particulières dans les plugs, par exemple, le Mighty m’apporte le "crush" que je veux sur le pied. Les DYN8 sont très transparents : je les emploie pour "déesser" les voix et les sons de SPD.

Et puis j’apprécie tout simplement les EQs de la console : tu peux tailler, ça marche et ça reste musical.

Ce qui est assez "mortel" sur la dLive, c'est ce principe d’automation avec ses Recall Filters extrêmement puissants. On peut tout faire en fait. J’automatise toutes les guitares, les basses et les machines sur ce show, en EQ, en niveau et en pans. Les pans bougent pas mal selon les morceaux car je les utilise pour valoriser certaines sources et reculer les autres. Je mixe pas mal aux pans en fait !

Pour conclure, l’ergonomie de la console est géniale. Ça par exemple (Julien montre la page des Strips Assigns) : avant on avait les Custom Faders, maintenant c’est la "Custom" console !

 

Un grand merci à Antoine et Julien pour leur accueil et leur confiance !

 


Pour aller plus loin :
- dLive danse avec les stars !
- Allen & Heath au Théâtre des Célestins
- Allen & Heath : tournée AaRON en dLive

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